Les tensions entre la Chine et les États-Unis ont atteint des niveaux records depuis que les pays ont normalisé leurs relations diplomatiques il y a plus de quatre décennies. L’ordonnance du gouvernement américain visant à ce que la Chine ferme son consulat de Houston n’étant que le dernier exemple. De nombreux spécialistes, s’inquiètent qu’une guerre entre la chine et les USA finisse par éclater.
Sous l’administration du président Trump, les actions et représailles se sont fortement intensifiées dans plusieurs domaines. Ceux-ci incluent la défense, le commerce, la technologie, ainsi que les droits de l’homme, entre autres catégories. Ceci, malgré ses expressions répétées d’admiration pour le président chinois Xi Jinping. Avec le président Biden, cette tendance se renforce. D’ailleurs dans le temps avec à la clé une possible guerre entre la chine et les USA.
Des sanctions croissantes qui peuvent mener à une guerre entre la chine et les USA
L’administration évalue actuellement une interdiction générale de voyager aux États-Unis par les 92 millions de membres du Parti communiste au pouvoir en Chine. L’expulsion de tout membre actuellement dans le pays est également une possibilité. Cette situation inciterait probablement à des représailles contre les voyages et les résidences secondaires américaines en Chine. .
« Nous sommes dans une spirale descendante, dangereuse et précipitée », a déclaré Orville Schell, directeur du Center on USA-China Relations à l’Asia Society. Il a ajouté que cette situation est « non sans cause, mais manque des compétences diplomatiques pour l’arrêter ». La confrontation, selon lui, « a franchi une nouvelle étape, passant de défis spécifiques à un choc des systèmes et des valeurs ».
Craig Allen, président du Conseil commercial américano-chinois, s’est dit alarmé par les invectives croissantes de deux superpuissances. Qui rappelons le, représentent 40% de la production économique mondiale. Si ces deux puissances se hurlent dessus et claquent des portes, alors le monde est un endroit très instable. Les entreprises ne sont pas en mesure de planifier.
Voici un aperçu de ce qui s’est passé ces dernières années pour exacerber les tensions:
Le coronavirus et le racisme anti-chinois
M. Trump et ses subordonnés ont blâmé la Chine pour la propagation du coronavirus. Celui est apparu pour la première fois dans la ville centrale de Wuhan à la fin de l’année dernière. Ils ont décrit à plusieurs reprises le virus en termes racistes et stigmatisants, l’appelant le virus de Wuhan, le virus de la Chine et la grippe Kung.
Le 4 juillet, M. Trump a d’ailleurs déclaré que la Chine «doit être tenue pleinement responsable». L’administration a également annulé le financement et ordonné la rupture des liens avec l’Organisation mondiale de la santé. Ceci, en l’accusant d’avoir encouragé des lacunes dans la réponse initiale de la Chine à l’épidémie.
Pour sa part, la Chine a rejeté les attaques de l’administration contre le virus et a critiqué la mauvaise réponse du gouvernement américain à l’épidémie. Les propagandistes chinois ont également promu la contre-théorie sans aucune preuve. Selon celle-ci les soldats américains pourraient avoir été la source initiale du virus lors d’une visite à Wuhan.
A ce jour, personne ne peut donc encore affirmer quelle est la source du Covid.
Un test sévère sur les liens commerciaux
M. Trump a été élu en 2016, en partie grâce à ses accusations contre la Chine. Il affirmait que la Chine exploitait les relations commerciales avec les États-Unis en vendant bien plus qu’elle n’achetait. Une fois au pouvoir, il a imposé une série de tarifs punitifs sur les produits chinois. En réponse, la Chine a riposté, déclenchant une guerre commerciale qui dure depuis plusieurs années. Bien qu’une trêve ait été déclarée en janvier avec la signature d’un accord commercial de « phase 1 », la plupart des tarifs restent en place.
Des navires et des avions américains dans la mer de Chine méridionale en juillet, sur une photo publiée par la marine américaine.
Des navires et des avions américains dans la mer de Chine méridionale en juillet, sur une photo publiée par la marine américaine.
L’administration Trump a intensifié ses contestations des revendications de la Chine sur la mer de Chine méridionale. Cela inclut le contrôle des voies maritimes vitales. La semaine dernière, le secrétaire d’État Mike Pompeo a qualifié la Chine de menace majeure pour la sécurité. Il a aussi déclaré que la plupart des revendications chinoises dans cette région étaient « complètement illégales ». Cela a accru les risques d’affrontements militaires entre les forces navales chinoises et américaines dans le Pacifique. Ces tensions pourraient à tout moment déclencher une guerre entre la Chine et les États-Unis.
Une bataille de plus en plus large autour de la technologie
La Chine a longtemps été accusée par les administrations américaines successives de voler la technologie américaine. La Maison Blanche de Trump a intensifié les accusations en recherchant une liste noire internationale de Huawei, la plus grande société technologique de Chine, la qualifiant de façade pour les efforts de la Chine pour infiltrer l’infrastructure de télécommunications d’autres pays à des fins stratégiques.
Le directeur financier de la société, Meng Wanzhou, est détenu au Canada depuis décembre 2018. Cela fait suite à un mandat d’extradition vers les États-Unis pour fraude. La semaine dernière, la Grande-Bretagne a annoncé qu’elle soutenait les États-Unis. Elle a interdit les produits Huawei de son réseau sans fil à haut débit.
Les expulsions de journalistes sont des signes flagrant d’une possible guerre entre la chine et les USA
Accusant les médias d’État chinois de diffuser de la propagande, l’administration Trump a restreint le nombre de citoyens chinois autorisés à travailler pour les organes de presse chinois aux États-Unis. En réponse, la Chine a expulsé des journalistes du New York Times, du Washington Post et du Wall Street Journal. Elle a aussi pris d’autres mesures, suggérant de nouveaux obstacles pour la presse américaine en Chine. Inquiet de ces restrictions possibles, le New York Times a annoncé la semaine dernière qu’il délocalisait une grande partie de son centre d’information de Hong Kong à Séoul, en Corée du Sud.
Expulsions d’étudiants
L’administration Trump a pris des mesures pour annuler les visas de milliers d’étudiants et de chercheurs chinois aux États-Unis. Du moins pour ceux qui ont des liens directs avec des universités affiliées à l’Armée populaire de libération, selon des responsables américains bien informés sur la planification. De telles expulsions laissent présager d’éventuelles restrictions supplémentaires en matière d’éducation. Là aussi, le gouvernement chinois pourrait riposter en imposant ses propres interdictions de visa aux Américains.
Suppression des libertés démocratiques à Hong Kong
En novembre dernier, M. Trump, avec un soutien bipartisan, a signé une loi qui pourrait pénaliser les responsables chinois et hongkongais qui répriment la dissidence des défenseurs de la démocratie à Hong Kong, l’ancienne colonie britannique et centre financier asiatique à laquelle la Chine a garanti une certaine autonomie.
En mai, M. Trump a déclaré qu’il prenait des mesures pour mettre fin au statut commercial préférentiel de Hong Kong avec les États-Unis. Ceci, après que la Chine ait adopté une nouvelle loi de sécurité radicale. Cette dernière pourrait être utilisée pour étouffer toute forme d’expression jugée séditieuse par la Chine. Les autorités chinoises ont dénoncé les mesures et ont juré de riposter.
Répression des musulmans ouïghours au Xinjiang
Ce mois-ci, l’administration Trump a imposé des sanctions à un certain nombre de responsables chinois, y compris un haut membre du Parti communiste, pour les violations des droits de l’homme commises par la Chine dans la région du Xinjiang contre la minorité ouïghoure largement musulmane du pays.
Pékin a promis des représailles contre les institutions américaines et les individus qu’il jugeait coupables de conduite «flagrante» dans les questions concernant le Xinjiang. Une vaste étendue occidentale en Chine où les autorités ont placé un million de personnes dans des camps de travail et imposé une surveillance intrusive à d’autres.
Quel sera la suite des tensions qui peuvent mener à une guerre entre la chine et les USA
Actuellement, il est difficile de prévoir avec certitude l’évolution des tensions entre ces deux pays. Cependant, l’élément déclencheur pourrait bien être Taïwan. La Chine est très précise sur ce sujet, « Elle n’hésitera pas à rentrer en guerre si Taïwan déclarait son indépendance ». Dans ce contexte, les USA semblent jouer avec le feu en confirmant son appuis à Taïwan si ce dernier était attaqué par la Chine.
Selon ces derniers éléments et les différents points de divergence, un conflit armé entre ces deux puissances n’est malheureusement pas un scénario impossible. Le futur pourrait donc nous réserver de biens mauvaises surprises.
Pourquoi investir dans un bunker en cas de guerre entre la chine et les USA
Un tel scenario signerait certainement la fin de notre civilisation comme nous la connaissons. Ces différentes tensions dans le monde, incitent donc de plus en plus de personnes à s’orienter sur des solutions de protection efficace en cas de guerre entre la chine et les USA. En effet, le risque d’un recours aux armes nucléaires serait une évidence dans cette situation.
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